"Notre destin éternel est conditionné par notre attitude"

Extrait de l'Angélus de Benoît XVI à midi :

P "alors que nous sommes dans ce monde, nous devons écouter le Seigneur qui nous parle par les saintes Ecritures et vivre selon sa volonté, autrement, après la mort, il sera trop tard pour se raviser. [...] notre destin éternel est conditionné par notre attitude. C'est à nous de suivre la voie que Dieu nous a montrée pour arriver à la vie, et cette voie c'est l'amour, non pas entendu comme sentiment, mais comme un service aux autres, dans la charité du Christ.

C'est une heureuse coïncidence que demain nous célébrions la mémoire liturgique de saint Vincent de Paul, patron des organisations caritatives catholiques : c'est le 350e anniversaire de sa mort. Dans la France du XVIIe s., il a touché du doigt le fort contraste entre les plus riches et les plus pauvres. En effet, en tant que prêtre, il a pu fréquenter les milieux aristocratiques, les campagnes et les bas-fonds de Paris. Poussé par l'amour du Christ, Vincent de Paul a su organiser des formes stables de service aux personnes marginalisées, en donnant la vie à ce qu'on a appelé des « Charités », c'est-à-dire des groupes de personnes qui mettaient leur temps et leurs biens à la disposition des personnes les plus marginalisées. Parmi ces bénévoles, certaines ont choisi de se consacrer totalement à Dieu, et ainsi, avec sainte Louise de Marillac, saint Vincent a fondé les « Filles de la Charité », première congrégation féminine à vivre la consécration « dans le monde » au milieu des gens, avec les malades et les nécessiteux.

Chers amis, seul l'Amour, avec un A majuscule, donne le vrai bonheur ! C'est ce que montre un autre témoin, une jeune qui a été proclamée bienheureuse hier ici, à Rome. Je parle de Chiara Badano, une jeune fille italienne née en 1971, qu'une maladie a conduite à la mort à un peu moins de 19 ans, mais qui a été pour tous un rayon de lumière, comme le dit son surnom : « Chiara Luce ». Sa paroisse, le diocèse d'Acqui Terme et le Mouvement des Focolari, auquel elle appartenait, sont aujourd'hui en fête, et c'est une fête pour tous les jeunes, qui peuvent trouver en elle un exemple de cohérence chrétienne. Ses dernières paroles, de pleine adhésion à la volonté de Dieu, ont été : «Maman, au revoir. Sois heureuse parce que moi je le suis»."

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